Une enquête menée par le magazine UFC-Que Choisir a révélé que plus de la moitié des fruits et légumes issus de l’agriculture intensive sont contaminés aux pesticides. Les résultats sont édifiants, les cerises, les pêches, les pommes ou encore le céleri sont particulièrement concernés. Selon l’enquête, les fruits et les légumes bio seraient beaucoup moins contaminés.
Les fruits et légumes à éviter
Les résultats de l’enquête menée par le magazine UFC-Que Choisir sont alarmants. Plus de la moitié des fruits et légumes issus de l’agriculture intensive testés sont contaminés aux pesticides. Les cerises seraient particulièrement à risque avec 91,9 % des échantillons présentant la trace d’au moins un pesticide. Parmi ceux-ci, le phosmet, un insecticide couramment utilisé dans les vergers et qui est suspecté de nuire à la fertilité. Autre fruit concerné par la contamination aux pesticides, le pomélo, avec 27,4 % des échantillons en contact avec du pyriproxyfène, un larvicide fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien et d’avoir contribué à des malformations de la tête et du cerveau observées au Brésil. 80 % des échantillons de pommes sont aussi concernés, avec la détection dans un cas sur deux du fludioxonil, un fongicide suspecté d’être un perturbateur endocrinien. La pêche et le raisin sont également concernés.
Du côté des légumes, le céleri branche est particulièrement exposé aux pesticides, avec 91,2 % des échantillons contaminés. Suivent les choix de Bruxelles, le gombo (ou okra), les haricots verts et le céleri-rave.
Les produits bio, une alternative moins contaminée
Si les fruits et légumes issus de l’agriculture intensive sont néfastes, ce n’est en revanche pas le cas des produits bio. Ces derniers sont « beaucoup moins contaminés notamment en raison de l’interdiction des pesticides de synthèse pour ce mode de production », selon UFC-Que Choisir. Ainsi, les échantillons de tomates bio sont six fois moins contaminés par des pesticides à risques, sept fois moins pour les haricots verts bio et huit fois moins pour les pommes. Et, dans les rares cas où des traces de pesticides sont tout de même relevées dans le bio, les teneurs sont minimes et quantifiables dans seulement 8 % des échantillons.
L’enquête menée par le magazine UFC-Que Choisir est alarmante. Plus de la moitié des fruits et légumes issus de l’agriculture intensive testés sont contaminés aux pesticides. Les fruits et les légumes bio sont une alternative moins contaminée. Les échantillons de tomates bio sont six fois moins contaminés par des pesticides à risques, sept fois moins pour les haricots verts bio et huit fois moins pour les pommes. Les consommateurs, notamment les plus sensibles aux effets de ces molécules, comme les femmes enceintes, les enfants et les adolescents, sont invités à privilégier les produits de l’agriculture biologique. Cependant, il n’est pas admissible de devoir obliger les consommateurs à se reporter sur une offre plus chère, alors que ces constats globaux inquiétants sont le résultat d’un cadre réglementaire particulièrement laxiste.